Mon ami Jean Pierre, "quelqu'un en or"
J'ai rencontré Jean Pierre il y a 2 ans aux coupes motolégende à Dijon, J'étais passé le voir l'an dernier en coup de vent et je lui avais fait la promesse de revenir mais avec la Terrot cette fois ci.
Jean Pierre vie modestement et il m'a acceuilli dans son antre avec une gentillesse peu commune de nos jours.
Malgrés de gros problémes de mobilité qui le handicap à 80%, Jean Pierre, aidé de son fils vie sa passion de la moto à fond, au milieu de tout son bazar et de ses 700 2 roues. . .
Il se déplace sur sa petite Honda CB 250 sur laquelle il accroche sa canne pour l'aider à descendre, ou sur son attelage BFG bien plus stable. Jean Pierre aime discuter avec les passionnés de moto de passage et il aime aussi partager sa passion avec les simples curieux qui viennent lui rendre visite, il n'a rien à vendre mais échange de temps en temps.
Avec son accord, son mail : benoitpepejp@aol.com contactez le de ma part (Si il vous invite chez lui, attention aux chiens quand vous arrivez là bas. . .)
Beaucoup de marques et d'époques différentes dans sa collection
Je reste donc une journée à mamailler avec lui bricolant un peu sur ma moto et aussi démarrant quelque une de ses machines
Non content de ne pas avoir eu de panne, je décide de démonter mon cylindre pour décalaminer et pour vérifier le jeu de l'embiellage que j'ai refais. Pas de doute, j'aime avoir les mains "dedant".C'est bon, demain c'est retour non-stop sur plus de 400 km.
J'essaye le BFG de JP, attelage à l'esthétique particuliére fabriqué en Savoie et propulsé par un quatre cylindres à plat de Citroën GS. La stabilité d'un side, c'est l'idéal pour les problémes de JP.
Quelques tours de roue avec cette 500 Dresch récalcitrante à démarrer.
Au tour de ce scooter Bernardet assez impilotable au premier abord, je n'ai pas l'habitude des petites roues, mais docile ensuite.
Tel que le dit Jean Pierre: "Je me plais dans mon bordel", le mot "bordel" prend ici toute sa signification.
Chiens, chats, poules. . .
Le soleil se couche sur le mont Granier et sur le tas de bazar à Jean Pierre, demain je rentre dans les Vosges , c'est avec un gros pincement au coeur que je vais quitter cet endroit
L'homme en or, c'est lui, et encore, c'est peu dire. . .